Basée sur les théories d’apprentissage, cette approche part du principe que nous avons appris des manières de penser, de nous comporter ou de ressentir les émotions à travers les expériences antérieures. Les TCC sont des thérapies concrètes et collaboratives où thérapeute et patient travaillent ensemble.

 

Je pourrai donc être amenée à vous proposer des « tâches » qui vous aident à comprendre, puis à remplacer ces pensées, émotions et comportements non désirés par d’autres, plus adaptés.

Il s’agit d’une thérapie psycho-corporelle, crée par Peggy Pace, une psychothérapeute américaine dans les années 2000. La théorie qui sous-tend sa pratique s’appuie sur les neurosciences. Les protocoles utilisés en ICV se basent sur des listes de souvenirs succinctes (Ligne du temps) qui permettent au système corps-esprit de comprendre que les souvenirs douloureux du passé sont réellement terminés. Ces souvenirs sont alors « digérés », ce qui aide l’individu à s’en détacher et à s’ancrer dans le présent. L’individu, stabilisé, acquiert par la même occasion un sens de soi central solide qui lui permet de se sentir plus équilibré et plus confiant.

 

Lors de la thérapie ICV, le patient ne « s’enfonce » pas dans les souvenirs, ce qui est appréciable pour traiter des événements qui sont soit trop douloureux, soit qui étaient répétés sur une longue période ou qui ont eu lieu durant la période préverbale.

L’EMDR, signifie Eye Movement Desensitization and Reprocessing (que l’on peut traduire par « Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires »). Il s’agit d’une psychothérapie créée en 1987, par la psychologue et thérapeute comportementale américaine, Francine Shapiro.

 

L’EMDR utilise essentiellement des mouvements oculaires, semblables à ceux produits lors de la phase paradoxale du sommeil, pour créer des stimulations bilatérales du cerveau. Lorsqu’un trauma survient, il est mal stocké en mémoire. L’EMDR vise un traitement adapté de l’information, permettant au souvenir traumatique d’être intégré et désensibilisé.

 

À l’issue des séances d’EMDR, l’individu sait que l’événement fait partie de son histoire, mais ce dernier est désormais « archivé ». Cette méthode, est utilisée lorsque le patient est stable, c’est-à-dire lorsqu’il tolère l’exposition au souvenir douloureux.